
Bienvenue dans mon Blogue
Présentation
Caractéristiques
Ce blogue est d’un type spécial en ce qu’il offre à ses éventuels visiteurs, curieux de connaissances nouvelles, non pas des billets reliés à l’actualité éphémère comme le font communément les journaux ou les sites web, mais une sélection de textes fondamentaux résultant des recherches et réflexions de l’auteur.
Il s’agit de textes à contenu durable, donnant suite à des études quantitatives approfondies sur des sujets variés, en particulier sur la langue française, dans ses diverses manifestations telles que la prononciation, l’orthographe, le genre, la conjugaison, la grammaire. la didactique, le vocabulaire, les anglicismes, la numération et les dictionnaires.
Les autres sujets d’intérêt général actuellement en développement qui seront aussi abordés incluront les domaines de prédilection de l’auteur, tels que la linguistique, la philosophie, la religion et l’univers. D’autres sujets, moins académiques, seront aussi traités, tels que l’humour, les chansons, les livres, les films et les vidéos.
Chaque rubrique est divisée en capsules, qui présentent des informations courtes sous forme de tableau, de liste ou de résumé, et en articles, traitant d’un sujet plus ou moins longuement et mis en ordre chronologique de parution, éclairant ainsi l’évolution de la pensée de l’auteur au cours des cinquante dernières années.
Tous les textes sont écrits par l’auteur ; certains sont des photocopies (PDF) tirées de revues et de livres (devenus peu accessibles). Cela explique une présentation formelle parfois assez médiocre, mais toujours parfaitement lisible.
Des références à des sites internet reliées au sujet traité seront indiquées à l’occasion pour compléter l’information.
L’objectif de ce blogue est donc d’apporter une modeste contribution à divers domaines de connaissances, de stimuler la réflexion et, peut-être, d’aider à améliorer un tant soit peu notre compréhension de ce monde toujours en voie de perfectionnement.
Défense et illustration
La langue française, depuis ses lointaines premières manifestations (à l’époque de Charlemagne, avec les Serments de Strasbourg en 842) a donné lieu, au cours de treize siècles, à un très grand nombre de descriptions qui, calquées sur celles du latin, ont pris rapidement force de loi, pour y rester. Lois immuables et sanctionnées par la tradition et l’école républicaine, au point que les enfants de ce 21e siècle répètent encore imperturbablement que « les adjectifs s’accordent en genre et en nombre avec le nom », ou que « il y a trois groupes de conjugaison », pour ne citer que les règles les plus canoniques.
Les rigoureuses analyses quantitatives effectuées par l’auteur sur les quelque 12 000 adjectifs relevés et étudiés montrent que seul ⅓ des adjectifs sont concernés par la fameuse règle d’accord, les ⅔ restant invariables en genre, ce qui n’est pas sans étonner ni sans heurter des habitudes bien ancrées. Il s’avère donc indispensable de s’appuyer sur des relevés quantitatifs, pour affirmer ou infirmer une règle – laquelle est souvent basée sur l’intuition de l’usage familier des mots usuels ou même sur les persistantes séquelles du dressage scolaire. Quelques articles écrits et publiés par l’auteur sur ce sujet figurent dans la rubrique Genre, de ce blogue.
Il en est de même concernant la présentation des règles de conjugaison des quelque 10 000 verbes relevés et étudiés, qui n’appartiennent, tout compte fait, d’après leurs diverses formes conjuguées, qu’à deux groupes bien distincts, le deuxième n’en étant pas vraiment un si la caractéristique du mot groupe est l’homogénéité.
Le premier groupe, à finale infinitive vocalique, prononcée –é, écrite –er, forme une classe homogène productive (seule ouverte aux verbes nouveaux, créés ou empruntés) qui comprend plus de 90 % des verbes consignés dans les dictionnaires et dont la conjugaison suit des règles régulières, donc prévisibles, lesquelles ne comportent que très peu d’exceptions – il faut dire que ce qui est abusivement déclaré « exception » n’en est une, le plus souvent, qu’en raison de critères de description inadéquats, et non pas dans la langue comme telle.
Le deuxième groupe, à finale infinitive consonantique, prononcée –r, écrite –r ou re, (incluant les quelque 300 verbes en –ir / –issant qui forment une classe désormais fermée), constitue un ensemble hétérogène fini (dans l’évolution de la langue) qui ne permet pas de deviner la conjugaison sur sa base infinitive, contrairement aux verbes en -er, sur le modèle latin des verbes en -are comme amare.
Quelques exemples illustrent bien la difficulté pour un apprenant de conjuguer les quelque 600 verbes non réguliers :
Verbes en –ir : répartir fait il répartit, ils répartissent, mais repartir fait il repart, ils repartent ; courir fait il court, ils courent, mais nourrir fait il nourrit, ils nourrissent et mourir, il meurt, ils meurent ; acquérir fait il acquiert, ils acquièrent, et venir fait il vient, ils viennent.
Verbes en –ire : lire fait il lit, ils lisent, mais écrire fait il écrit, ils écrivent ; dire fait il dit, ils disent, mais maudire fait il maudit, ils maudissent .
Verbes en –oir : voir fait il voit, ils voient, mais devoir fait il doit, ils doivent, pouvoir, il peut, ils peuvent et vouloir, il veut, ils veulent, alors que savoir fait il sait, ils savent, avoir, il a, ils ont et valoir, il vaut, ils valent.
Verbes (2) en –oire : croire fait il croit, ils croient, mais boire fait il boit, ils boivent.
Verbes en –re : coudre fait il coud, ils cousent, mais moudre fait il moud, ils moulent, et résoudre, il résout, ils résolvent ; rendre fait il rend, ils rendent, mais prendre fait il prend, ils prennent ; et pour conclure, ce verbe fait il conclut, ils concluent (l’un des rares verbes non en –er qui soient tout à fait réguliers, comme ri-re, cour-ir, cueill-ir et fui-r).
L’idée de considérer ces verbes comme faisant partie d’un seul et même groupe, injustement appelé 3e, est une aberration classificatoire, fallacieuse pour l’enseignement et l’apprentissage. Une taxinomie et une morphologie dignes de leur nom doivent donc trouver un autre critère que celui de l’infinitif pour traiter et faire apprendre ces verbes imprévisibles (qui ne l’étaient pas cependant en latin!).
C’est ce qui est proposé dans la rubrique Conjugaison de ce blogue.
Sections
En tête de ce blogue, on peut voir les 4 sections : « Mon blogue », la « Table des matières », « À propos de ce blogue » et « À propos de l’auteur ».
Un simple clic permet d’accéder à la section choisie.
Dans « Mon blogue », intitulé Blogue de Hubert Séguin-Roquebrune sur la langue française et autres rubriques, quelques lignes donnent un premier aperçu de l’objectif et du contenu.
Les deux photographies figurant en tête représentent l’auteur devant une cascade d’eau et un petit étang, entièrement conçus et construits par lui-même.
La « Table des matières » présente des rubriques contenant chacune divers documents ou articles écrits par l’auteur, faisant état de ses recherches, réflexions et innovations sur le sujet traité.
La Table ajoute plusieurs sujets, autres que sur le français, totalisant une vingtaine de rubriques.
Certaines des rubriques sont encore en chantier et resteront en développement continu avec l’ajout de nouvelles pages au fil du temps.
« À propos de ce blogue » présente celui-ci dans ses caractéristiques techniques d’emploi, dans le cadre d’un site web se voulant facilement accessible à tous.
Le texte de présentation est rédigé par le webmestre programmeur même qui l’a créé et raffiné, appliquant, avec intelligence, compétence et un esprit inventif, les demandes multiples et variées de l’auteur.
« À propos de l’auteur » présente un court résumé des études et de la vie professionnelle de l’auteur, suivi d’un CV plus élaboré sur sa formation, ses activités universitaires, ses enseignements, ses conférences et ses publications comprenant toutes les références bibliographiques.
Remerciements
Je tiens ici à remercier mon webmestre et programmeur, dont j’ai beaucoup apprécié la patience et surtout la grande compétence en tant qu’expert en informatique. Mieux que personne, il a su créer le blogue qui correspond à mes besoins spécifiques et je lui en suis très reconnaissant.
Je tiens également à remercier ma conjointe et collègue de l’Université d’Ottawa, Marie-Claude Tréville qui, par sa plume efficace et sa pensée pénétrante, a su ciseler plusieurs de mes textes pour leur donner un style plus percutant. Je lui dois aussi d’avoir collaboré à plusieurs de mes ateliers et présentations dans le cadre de différents congrès et séminaires et d’être co-auteure de certains de mes écrits comme on peut le voir dans mon CV, à la section À propos de l’auteur.
Je tiens enfin à remercier mon ami et collègue également de l’Université d’Ottawa, Alain Desrochers, pour m’avoir associé à certains de ses remarquables travaux, dont OMNILEX, un gigantesque répertoire de données sur la langue française, comprenant entre autres un relevé intégral des verbes (plus de 11 000 !) qui viendront compléter la liste de mon propre manuel de conjugaison, « Tous les verbes conjugués » (CEC,1986).